Portraits de créateurs

Interviews de créateurs d’entreprise pour IVDD
et rédaction de portraits publiés sur facebook.com/initiativeValleedelaDromeDiois/

Rédaction des articles
pour le bulletin municipal de la Ville de Die

le flash@die

LA RENTRÉE… À LA CANTINE
Avec 20 nouveaux inscrits depuis la rentrée, ils sont chaque jour 250
à 280 enfants à manger à la cantine de Chabestan… Rien d’étonnant, 
on y mange très bien !
Les mots d’ordre sont manger sain, varié et équilibré, se faire plaisir et ne pas gaspiller. À une époque où bien manger est un enjeu majeur, cette année encore, le succès des bons petits plats de Marc et son équipe ne se dément pas (nombre de repas servis : 20 301 en 2008-2009, 34 058 en 2018-2019).  
Lutte contre le gaspillage alimentaire, utilisation d’une majorité de produits de qualité, biologiques ou en conversion, extension du “fait maison”, limitation du “jetable”… sont quelques-uns des points de la loi EGalim*, qui concerne également la restauration scolaire.
L’une des principales dispositions de cette loi est d’atteindre l’objectif de 50% de produits de qualité, dont 20% de bio ou en conversion, dans les assiettes au plus tard le 1er janvier 2022. Pour atteindre cet objectif, il faut répondre à au moins un critère (20% produits bio, produits labellisés, produits locaux ou issus d’une exploitation inscrite dans une démarche à haute valeur environnementale, produits de commerce équitable…).
Même si un décret en Conseil d’État doit encore venir préciser la définition de certains de ces critères, les bilans de notre cantine montrent qu’en 2018-19, les repas répondent déjà à ces objectifs avec plus de 24% de produits bio et plus de 25% de produits de qualité. Et chaque année, tout en maîtrisant toujours mieux les coûts, la part des achats de produits locaux et/ou bio ou provenant de circuits courts s’améliore.
De même, voilà près de 10 ans que notre restaurant scolaire propose un repas végétarien une fois par semaine, ce qui est désormais obligatoire à partir du 2 novembre prochain.
La chasse au gaspillage fait également l’objet d’une attention particulière. Grâce à une bonne évaluation des produits nécessaires à chaque repas, les déchets apportés au composteur sont réduits au minimum. Les enfants sensibilisés participent aussi à cette chasse au gaspillage. Les plus petits viennent par petit groupe chercher un seau pour le déposer au bac à compost. Et à table, quand on se ressert, on doit finir son assiette. Au même titre que lire, écrire ou compter, à Chabestan, tout s’apprend.

Livret  32 pages
Rédaction textes (villages, produits de terroir,
lieux remarquables, personnalités…)

Villages perchés en Drôme

Ça et là sur les pentes et les hauteurs des collines alentours, des villages se détachent, sentinelles de ces temps lointains et troublés où il fallait voir pour mieux résister. Forme d’habitat compacte et conviviale, le village perché prédomine dans le sud-est de la France, du Rhône  à la Tinée, de la plaine de Valence à la frontière italienne, région d’éleveurs de moutons et de petits agriculteurs. Les origines semblent en remonter à l’âge du fer, au temps des castellars ligures. Plus tard, durant l’occupation romaine, l’habitat rural se disperse et les villae gallo-romaines s’installent dans les vallées sur les voies de communication. Aux IXe-Xe siècle, sous le régime féodal, l’habitat se regroupe de nouveau et se perche sous la protection d’un château fort, d’une église. À partir du XIXe siècle, nombre de ces villages glissent vers la plaine et des conditions de vie moins rudes, certains se dédoublant, d’autres abandonnant complètement l’ancien bourg sur ses hauteurs. Mais la vague de “retour à la terre” des citadins à la fin des années 60 viendra ranimer la plupart de nos villages perchés… pour notre plus grand plaisir… Il faut prendre le temps de découvrir ces villages pittoresques, de flâner dans leurs ruelles et calades pavées, où la lumière se joue de l’ombre sur les vieux murs de pierre, où les fontaines chantent encore d’une eau si fraîche… Sans oublier d’aller à la rencontre de leurs artisans ni de goûter leurs produits de terroir. Bienvenue en Drôme…

Livret 12 pages accompagnant l’exposition “Jaillance histoire d’une cave”
Rédaction et maquette

Henri Bonnet

Indissociable de la vie économique locale, la Cave coopérative de Die a joué un rôle important dans l’essor de la production viticole de la deuxième moitié du 20e siècle. Après l’épidémie de phylloxera de 1885-86, et durement touchée par l’exode rural, la viticulture française panse ses plaies. La plupart des crus locaux disparaissent, mais la Clairette survit ! Bien mieux, elle est très rapidement, en 1910, protégée par un premier décret d’appellation. Au début des années cinquante, à la tête d’un mouvement fédérateur pionnier, un homme énergique, Henri Bonnet, écrit les premières pages de l’histoire d’une grande cave…

Henri Bonnet, né en 1900 à Espenel de parents paysans, vinifie lui-même sa clairette, comme tous les viticulteurs de l’époque, et trouve que c’est une bien dure contrainte quand on a déjà fait sa journée dans la vigne, qu’il faut de plus s’équiper d’un matériel coûteux, et que c’est en définitive un autre métier que d’être vigneron. Homme de peu d’instruction, il lit cependant beaucoup. Très attaché aux valeurs sociales et démocratiques, amoureux de la vigne, du vin et de son Diois, il initie en 1926, avec quelques vignerons, le projet de création d’une coopérative qui ne verra le jour que bien des années plus tard. Sous son impulsion, un esprit d’union et de solidarité se développe peu à peu entre de nombreux producteurs des trente-deux villages dispersés dans les vallées de la zone d’appellation qui, bien souvent, ne se connaissent pas entre eux. Dans cette idée, en 1950, à la création de la “Cave coopérative de Clairette de Die”, Henri Bonnet fera inscrire au règlement intérieur « la coopérative a pour base la loyauté et la solidarité de ses membres ».

Cahier 118 pages
Idée originale, rédaction textes, maquette (tirage 17000 ex)

L'almanach du vigneron

Sans la main de l’homme, la vigne ne serait qu’une liane offrant un fruit d’assez médiocre qualité. Tout au long de l’année, calé sur son cycle végétatif, le vigneron soigne sa vigne et élève son vin. Saison après saison, le calendrier viticole est une longue succession de travaux, que l’on peut retrouver au long de cet almanach. Au fil des pages de cet almanach, dictons, histoire de la vigne et du vin en Diois, terroirs et cépages, outils du vigneron, univers du vin, chimie, recettes de chefs, citations, anecdotes…

« La vigne, le vin sont de grands mystères. Seule dans le règne végétal, la vigne nous rend intelligible ce qu’est la véritable saveur de la terre. Quelle fidélité dans la traduction. Quelle journée sans nuage, quelle douce pluie tardive décident qu’une année de vin sera grande entre les années ? La sollicitude humaine n’y peut presque rien, là tout est sorcellerie céleste, passage de planète, tache solaire. Elle ressent, exprimée par la grappe, les secrets du sol. Le silex, par elle, nous fait connaître qu’il est vivant, fusible, nourricier. La craie ingrate pleure, en vin, des larmes d’or. » Colette, Prisons et Paradis